Cuisiner pour un diabétique

cuisiner pour les diabétiques

les personnes diabétiques sont toujours à l’affût du taux de sucre ou de graisse présent dans chaque aliment : il est donc préférable de se donner des lignes directrices. conseils à suivre pour cuisiner pour vos proches atteints de diabète.

« ce qui est viande pour l’un est poisson pour l’autre »

afin de palier à toute montée de cholestérol, il est important de bannir les viandes grasses telles que l’oie, le canard, le mouton ou l’agneau.
pour le diabétique, même si les viandes blanches sont très bien considérées par les nutritionnistes, le poisson apporte autant de protéines que la viande et d’autres éléments dont lui seul possède le sésame (des oligoéléments, des minéraux et des vitamines), tout en étant plus pauvre en matières grasses. les professionnels de la nutrition conseillent de manger plus de poisson que de viande.

d’ailleurs, contrairement aux idées reçues, le poisson n’est pas forcément plus cher que la viande. on a l’habitude de faire la différence entre les poissons bleus (sardine, hareng, saumon, maquereau) et les poissons blancs (cabillaud, lieu, merlan, sole) dits respectivement « gras » et « maigres ». or, les poissons que l’on nomme « gras » sont en réalité loin de l’être puisqu’ils contiennent au maximum 5 % de matières grasses, sans parler des minéraux et oligoéléments aux effets bénéfiques sur le cœur, le cerveau, les muscles et les os ! par ailleurs, le poisson a une chair d’une grande digestibilité ce qui est un sacré coup de pouce lorsque, avec l’âge, on commence à avoir quelques problèmes intestinaux.
on peut trouver des espèces peu coûteuses comme le cabillaud que l’on peut cuisiner d’une multitude de façon (poché, en brandade, au four…), la seiche (cuisinée avec une sauce à l’armoricaine à la tomate), le lieu noir (à la diable) ou encore le maquereau (succulent en papillotes) !

à vous maintenant de vous faire un nouveau meilleur ami : votre poissonnier !

des alternatives à la dénutrition et à la lassitude alimentaire

le régime crétois, ou méditerranéen :

les personnes diabétiques se voient privés d’une grande partie des graisses, limités en consommation de fruits et affranchis d’un bonheur universel : le sucre. il est donc essentiel de faire preuve de créativité lorsque l’on cuisine pour un diabétique. le régime crétois le permet aisément : il consiste à suivre une méthode d’alimentation méditerranéenne principalement composée de légumes et de poisson.

une grande abondance de céréales complètes, de poisson, d’ail, d’oignon, d’épices et d’aromates, consommation quotidienne de légumineuses, et utilisation d’huile d’olive sont de mise. en revanche, peu de poulet, d’œuf, et de viande rouge. ce régime prône la consommation de crudités : elles apportent de l’eau, des vitamines et de la couleur dans vos assiettes !
des études ont démontré les effets positifs du régime crétois concernant la baisse du taux de cholestérol ou la perte de poids dans le cas d’un diabète de type 2, et notamment l’étude de grande ampleur de l’epic (études prospectives européenne sur le cancer et la nutrition) qui a été menée sur 520 000 patients à travers l’europe. cependant, une étude a révélé que la vitamine d était régulièrement synthétisée par les méditerranéens grâce au soleil. pour les personnes vivant dans des régions moins ensoleillée, il faut donc malgré le régime crétois, consommer du lait afin d’assurer l’apport en vitamine d.

les alimains (aliments, mains) :

les alimains, c’est un concept ludique de nutrition qui réveille l’appétit, puisque le but est de composer de petites bouchées pouvant se manger aisément avec les doigts. les personnes ayant du mal à mâcher ou à se servir de couverts ergonomiques trouveront là une méthode facile pour continuer à manger de façon autonome. avec cette méthode de cuisine, il n’est pas possible de faire des plats en sauce ce qui est un très bon point lorsque l’on doit faire attention à son alimentation. du point de vue de la nutrition, les diabétiques peuvent très bien adopter ce genre d’alimentation. le seul inconvénient est qu’il ne faut pas que les bouchées ne s’effritent et pour ce faire, l’agar-agar, gélifiant naturel végétal, est une aide précieuse.

la méthode simple pour concocter de bonnes bouchées : prendre une recette traditionnelle et l’ « aménager » à la mode alimains. pour un plat de poisson, préférez le saumon, la truite, la lotte, le thon : bref, des poissons à la chair solide. pour des bouchées à la viande, elle sera bien sûr hachée. pour les desserts, la chose est aisée : on privilégie les mini tartes aux fruits ou les brochettes de fruits, de fromage, ou encore les smoothies (fruits mixés) à boire à la paille.

une idée de recette : pour des tomates farcies, on disposera, sur un mini toast de mie de pain complet, un coulis de tomate avec de la viande hachée et quelques grains de riz, le tout agrémenté de persil frais cisaillé.

article rédigé par sari grief

attention ! même si ces conseils sont alimentés par des recherches fouillées, il est important que la personne diabétique consulte un médecin spécialiste pour toute prise de décision en matière de santé. voir le qui sommes nous ?